Éditorial
La fin de l’année écoulée et le début de cette nouvelle année furent mouvementés. D’abord par l’interruption du séjour médical de Tebboune et son retour forcé pour promulguer, in extremis, la loi de finance 2021 et la nouvelle constitution. Ensuite, par la relaxation attendue du général Mohamed Mediène, dit Toufik, qui a choqué une partie de l’opinion publique, en particulier celle qui fut crédule à la propagande « novem- bro-badissiste » de Gaid Salah.
La relaxation de Toufik est venue culminer une 2ème vague d’attaques sournoises contre le mouvement Rachad. Le régime militaire algérien qui se nourrit des divisions n’a jamais accepté, et ne pardonnera jamais, le discours fédérateur de Rachad et son refus d’entrer dans des querelles intestines et dans des luttes périphériques.
La campagne « !للتخوين لا » (Non aux accusations de traîtrise !), qui semblait cibler exclusivement le mouvement Rachad, alors que notre mouvement n’a jamais traité un concitoyen de traitre, a réussi de réunir, en plus de concitoyens sincères, les extrémistes novembro-ba- dissistes et les extrémistes laïcistes. Les premiers appelaient jadis, sous le contrôle et la protection de Gaid Salah, au nettoyage ethnique de nos concitoyens kabyles traités de «zouaves». Les seconds qui se sont révélés avec le retour de Toufik, appellent ouvertement à la division du hirak et à l’éradication d’une partie du peuple algérien.
Nous luttons avec deux outils : unité et non-violence. Nous n’avons qu’un seul projet : Etat civil et non militaire. Rien ne viendra embrouiller notre vision stratégique, pas même les campagnes répétées de propagande diffamatoire. Seuls le peuple et l’histoire jugeront notre action qui vise la dignité et l’épanouissement de nos concitoyens
https://rachad.org/fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/03/plateforme_january_february_2021.pdf
