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Communiqué Nr.2 au sujet des élections du 17 mai 2007

Communiqué Nr.2au sujet des élections du 17 mai 2007 15 mai 2007 Poursuivant dans la voie de la fraude et du mépris de la volonté populaire, le pouvoir en Algérie s’apprête à organiser ce jeudi 17 mai 2007 une nouvelle édition du « festival électoral » dont les résultats sont connus par avance. Rachad réaffirme […]

Communiqué Nr.2
au sujet des élections du 17 mai 2007

15 mai 2007

Poursuivant dans la voie de la fraude et du mépris de la volonté populaire, le pouvoir en Algérie s’apprête à organiser ce jeudi 17 mai 2007 une nouvelle édition du « festival électoral » dont les résultats sont connus par avance.

Rachad réaffirme que la meilleure façon de choisir les représentants du peuple à quelque niveau que ce soit demeure la voie de l’élection libre et loyale. Une élection ne peut être libre que dans (1) le respect des droits de la personne humaine ; (2) l’absence de coercition, et le respect des libertés d’expression et d’association ; (3) la liberté de se présenter comme électeur, parti ou candidat ; (4) le libre accès aux urnes et la liberté de voter en secret ; (5) la liberté de se plaindre et de contester les irrégularités. Par ailleurs, une élection ne peut être loyale que si (1) l’administration assurant le déroulement des élections est non partisane ; (2) la loi électorale est protégée par la Constitution ; (3) le suffrage et l’accès aux bureaux de vote sont universels ; (4) l’accès aux ressources pour la campagne est équitable ; (5) le décompte des votes est ouvert et transparent ; (6) le traitement des partis, des candidats et des électeurs par le gouvernement, la police, l’armée et l’appareil judiciaire est équitable et non coercitif.
 Rachad est convaincu que ces conditions sont loin d’être réunies et considère donc les « élections » du 17 mai 2007 comme un non événement.
 Rachad constate avec préoccupation que pouvoir issu du putsch du 11 janvier 1992 maintient sa domination sur les Algériens et continue de mener des politiques exclusives et éradicatrices, même sous d’autres dénominations. Ceci a conduit à des catastrophes qui menacent l’avenir du pays. 
 Les élections et les référendums ont été vidés de leur sens sous ce régime ; leur but a toujours été de s’octroyer un semblant de légitimité, de consolider le règne du despotisme et de la corruption, de faire passer des politiques au service d’une poignée de décideurs de leurs suppôts, ainsi que de donner l’impression à l’opinion publique internationale qu’il existe en Algérie un peuple qui choisit en toute liberté ses représentants qui défendent ses intérêts comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des pays du monde.
 Rachad est fermement attaché au principe de : « Pas de participation politique avant un changement global » ; il appelle les Algériens à ne ménager aucun effort contribuant à opérer un changement radical non violent à la nature du pouvoir et à ses politiques, en vue d’édifier un Etat de droit, de justice et de liberté régi par la bonne gouvernance.


Secrétariat de Rachad